Un héritage horloger Français dont la mécanique est loin d'être usée
Cela commence vers le XIVe-XVe siècle, lorsque naît le besoin de capturer le temps. La France, pays du savoir-faire, utilise alors ses compétences en orfèvrerie pour transformer l’horlogerie en véritables bijoux, aussi bien pratiques qu’esthétiques.
Mais non loin de la frontière, la Suisse développe une véritable industrie de l’horlogerie mécanique. C’est alors le début de l’exode des talents Français vers l’étranger. Celui-ci durera jusqu’au Siècle des Lumières (XVIIIe s.) où de belles avancées font leur apparition sur la pendulerie, transformant Paris en « The place to be » pour les horlogers.
Mais cela est de courte durée car à la Révolution, l’horlogerie Française se délocalise à Besançon, en Franche-Comté. Loin d’être anéantie, elle en profite pour poursuivre son ascension et produit à la fin du XIXe siècle 90 % des montres Françaises dans pas moins de 400 ateliers.
Forte de ces épreuves, l’horlogerie Française s’est toujours relevée, et continue encore, comme, lorsque dans les années 1970-80, la concurrence de l’étranger s’est faite rude. La France s’est relevée et a utilisé l’une de ses meilleures cartes : son savoir-faire pour produire des montres de luxe, symbole du Luxe à la Française.